Le Lapin Club de France a été crée dans le but de poursuivre les travaux du secrétariat de la « Course aux points » et pour réunir des passionnés de l’élevage du lapin afin de développer une alternative à la cuniculture que nous connaissons aujourd’hui.

La déclaration de constitution de l’association est parue au journal officiel le 29 septembre 2007 avec pour dénomination « Lapin Club de France, atelier zootechnique des éleveurs de lapins de race ».

Les objectifs étaient de trois ordres :

– Apporter aux concours et aux organisateurs d’exposition d’aviculture un complément d’intérêt à leur manifestation par la mise en place d’une structure attractive destinée à encourager les particuliers à la pratique de l’élevage du lapin.

– Mettre en valeur les élevages de lapins de race et souligner les mérites des éleveurs exposants à partir d’un ensemble de résultats réguliers.

– Développer une pédagogique afin d’assurer auprès des interlocuteurs concernés  la diffusion de connaissances sur les principes permettant d’améliorer par la sélection la qualité des animaux.

avec comme précepte de création :
Que pour vivre et se développer une association doit fournir de l’intérêt à l’objet qu’elle poursuit !

Elle doit prouver sa raison d’exister en apportant des réponses toujours plus adaptées aux souhaits de ses membres.

Elle doit gérer et organiser son action avec méthode, faire connaître sa mission, son programme.
Le Lapin Club de France est donc une association déclarée selon la loi de 1901, à but non commercial, gérée par des bénévoles, dont les programmes d’actions sont de donner un sens à l’élevage du lapin de race, d’apporter une méthode dans une démarche culturelle et aux éleveurs bénévoles un encouragement pour une conception neuve de l’amateurisme, afin d’assurer la sauvegarde la promotion des lapins de race.

Réflexions sur la pratique de l’élevage dynamique du lapin

Pour l’homme qui aime les animaux, l’élevage est une passion, qui comme toutes les passions est inexplicable. Mais contrairement à tant d’autres, elle ne risque jamais de devenir dégradante. Elle est toujours pour l’amateur un bienfaisant délassement, une saine distraction pour l’esprit et une élévation pour ceux qui en sont dignes.

Un des premiers bienfaits de l’élevage est de développer le sens de l’observation, qu’il s’agisse de l’élevage professionnel ou de loisir, c’est d’abord avec sa tête qu’on doit élever.

En élevage, l’esprit doit être sans cesse en éveil pour observer les moindres détails et être prêt à corriger d’éventuelles anomalies. Ce n’est que par une observation continue, patiente et comparée que l’on peut arriver, dans la faible mesure du possible, à connaître l’influence que peuvent exercer les phénomènes de la nature et la théorie de l’hérédité sur les animaux que l’on élève.

L’apprentissage peut être facilité par l’étude de bons procédés et par l’application de règles d’élevage d’un intérêt capital au point de vue des résultats. Mais il faut savoir que la science de l’élevage s’acquiert surtout par la pratique et dans ce domaine, les expériences personnelles sont toujours les meilleures parce qu’on ne les oublie pas.

Enfin, il faut retenir que l’élevage dynamique du lapin est un loisir qui s’apparente à un travail concret et personnalisé. Il s’en différencie cependant dans la mesure où il est créatif et qu’il restitue à l’individu la maîtrise du processus de production d’un sujet avec le plaisir de l’effort récompensé par les satisfactions qu’il procure. Il est aussi avec les concours et les expositions l’occasion de rencontres et d’échanges, de moments de découvertes et de convivialité.

Gérard MICHAUD